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Selon l’enquête 2017 du Ponemon Institute pour Accenture, réalisée dans sept pays, le coût des cyberattaques devrait atteindre en moyenne la facture annuelle de 11,7 millions de dollars par pays. 

Comment se chiffre est-il défini ?

L’étude a été réalisée auprès de 2182 répondants dans 254 entreprises sur sept pays : Royaume-Uni, États-Unis, Japon, Allemagne, France, Italie et Australie. Il s’agit d’un total calculé sur l’ensemble des actions imputables à une cyberattaque ; les coûts de détection, d’investigation, de gestion, de réponse à incident et de reprise après sinistre.

Le rapport dénombre en moyenne 130 violations de sécurité par entreprise, soit une hausse de 27,4% par rapport à 2016 et de 62% en cinq ans. Cette augmentation est directement liée à la multiplication des attaques et du déni de service aux ransomwares, avec principalement en ligne de mire les États-Unis avec 21 M$ en 2017.

La situation est d’autant plus préoccupante que la durée moyenne pour résoudre une attaque par ransomware est de 23 jours, et de 50 jours en cas d’attaque informatique interne. On notera neuf types de cyberattaques différentes. En France, 22% du coût total est lié aux logiciels malveillants (malwares), 20% proviennent du Web, 12% au déni de service (DoS), 12% aux attaques internes. Suivent le phishing et le code malicieux (10% respectivement), les terminaux volés (9%), les ransomwares (5%) et les Botnets (2%).

Comment se défendre ?

Pour renforcer la sécurité de son système d’information, les entreprises ont tout intérêt à prendre des mesures. Ces dernières peuvent être très simples comme maintenir à jour le système d’information ou sécuriser les postes de travail, jusqu’à effectuer des tests de résistance extrême pour identifier les vulnérabilités ou investir dans l’intelligence artificielle.

Les entreprises n’ont pas d’autres choix que de tenter de « résister à des attaques de plus en plus sophistiquées et extrêmement motivées », explique dans un communiqué Éric Boulay, directeur d’Accenture Security France et Benelux.

Retrouvez dans sa globalité l’enquête de Ponemon Institute (en anglais).

 

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Tags : Sécurité Informatique    Systèmes et Réseaux   

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